Les points bloquants …
Malgré tout le travail et les propositions que la CFE-CGC a su apporter, nous sommes déçus de l’attitude minimaliste de la direction qui n’a pas voulu faire de ces négociations un nouveau départ pour régler les nombreux problèmes que nous observons régulièrement.
Non seulement la direction reste dans l’esprit de négociations individuelles, privant de fait tout intérêt les négociations des accords qui ont pour but une application collective, mais nous avons de plus observé que la direction compte sur des régressions sociales sur chacun des projets d’accord.
Projet d’accord relatif à la rémunération
- diminution de la prime de vacances sans compensation (de 50% à 12% du salaire mensuel)
- perte d’avantage d’augmentation liée à l’augmentation du point SYNTEC
- augmentations salariales : liste de critères établie mais non applicable obligatoirement
Projet d’accord relatif à l’aménagement du temps de travail
- heures supplémentaires non rémunérées si accord du manager non obtenu
- congés payés perdus à la fin de l’année de l’exercice si non placés sur CET par le salarié, alors qu’aujourd’hui ils sont reportés automatiquement
- modalité 2 exclue de l’accord alors qu’elle existe aujourd’hui et qu’elle est plus réaliste que la modalité 1 par rapport à nos métiers
Projet d’accord relatif aux conditions de travail des salariés en mission
- aucune avancée dans l’accord concernant les problèmes régulièrement remontés quant à l’établissement des remboursements de frais de mission qui ne sont pas toujours équitables entre les salariés pour des conditions similaires.
- négociation individuelle entre le consultant et le commercial avec un déséquilibre des rapports de force en défaveur des consultants
Projet d’accord relatif à la participation et l’épargne salariale
- non prise en compte des heures supplémentaires dans l’attribution de la participation
- pondération pour le calcul de la participation : passage de la répartition salaire/présence à 0%/100% alors qu’elle est à 50%/50% aujourd’hui
Projet d’accord relatif à la mutuelle et à la prévoyance
- non écriture dans l’accord de la possibilité de refus des nouvelles conditions pour les salariés déjà présents au moment du changement de régime, car les conditions de garanties sont inférieures à celles existante, notamment pour les conjoints non à charge
- omission d’écrire dans l’accord, alors que c’est obligatoire, que les salariés auront le droit de ne pas souscrire à la mutuelle/prévoyance AUSY si leur conjoint possède déjà une mutuelle obligatoire