Vos élus CFE CGC demandait le maintien des garanties sans augmentation ou le changement de mutuelle si AON ne l’acceptait pas. Aon proposait une augmentation de 18% de ses cotisations.
Découvrez la véritable histoire sur le déroulé des négociations et les actions concrètes de vos élus CFE-CGC.
- Le 13 octobre nous découvrons un point à l’ordre du jour du CSE pour entériner une décision unilatérale de l’employeur, hausse de 18% de la mutuelle, validée par la commission mutuelle du CSE dont nous sommes exclus. Les élus CFE-CGC refusent énergiquement cet état de fait. Vos élus exigent l’application de l’accord sur la mutuelle imposant une renégociation avec les syndicats pour toute augmentation de cotisation supérieure à 8%.
- Lors de la séance du CSE du 13 octobre en présence d’un commercial d’AON, nous exposons très longuement notre insatisfaction quant au coût important et non justifié d’AON pour sa gestion et conseil (arguments dont vous êtes privés puisque les PV de CSE ne sont pas publiés depuis 3 ans!).
- Lors de ce CSE vos élus CFE-CGC ont demandé l’appui d’un cabinet conseil pour nous aider à négocier à armes égales avec AON, conseil de la direction, Ce sont nos cotisations qui rémunèrent ce service d’AON qui travaille exclusivement dans l’intérêt de la direction, ce que nous dénonçons régulièrement.
- Refus du CSE de financer ce conseil, alors que tous les CSE de la branche financent ce type de support dans l’intérêt collectif, par ex CAP GEMINI avec AOPS, choisi par plusieurs syndicats alors que la direction dispose de son propre conseil qu’elle finance seule. Chez ATOS, les salariés ne cotisent pas sur la partie conseil, seule la direction la finance. Alors que le CSE AUSY vote et finance toutes les expertises à longueur d’année sans en exploiter une seule, ni pour les négociations, ni en restitution aux salariés, privés de PV CSE.
- Une réunion de négociation est organisée à la hâte par la DAS le 19 octobre
Lors de cette réunion, la CFE-CGC dont le poids syndical (suite à vos votes au 1er tour des dernières élections) est de 35%, a demandé de résilier le contrat d’AON conseil et gestionnaire des comptes et de refaire un appel d’offres pour challenger le gestionnaire et les assureurs. Un autre syndicat pesant 18% nous a suivi dans nos revendications nous donnant ainsi la majorité de 53%. La DAS a refusé cette demande pour cette année et l’a différée à 2023 sous prétexte qu’elle n’avait pas le temps de gérer, alors que c’était jouable.
- Un sondage est envoyé par le CSE pour vous demander de choisir entre augmentation des cotisations ou diminution des garanties. Aucune restitution à ce jour de ce sondage par le CSE, ni aux élus, ni aux salariés.
- Vos élus CFE-CGC alertent la direction générale, la mutuelle est le seul avantage social reconnu par tous, et augmenter les cotisations ou diminuer les garanties serait préjudiciable aux salariés et au recrutement.
- Vos élus CFE CGC demandent à deux cabinets conseil (Actuarielles, et AOPS qui est conseil pour les syndicats et CSE de CAP GEMINI) leur avis sur notre compte mutuelle et prévoyance et sur les coûts de conseil et de gestion. Un rapport flash est effectué par AOPS et un chiffrage des coûts et gestion est établi. Ces éléments démontrent que les coûts d’AON en matière de Conseil et de Gestion sont trop élevés et que nous avons des marges de négociation avec l’assureur pour conserver les garanties et ne pas subir d’augmentation de la mutuelle du fait notamment de notre compte prévoyance largement excédentaire.
- Forts de ces éléments, votre déléguée syndicale Nacéra BENRABAH se déplace sur Aix en Provence le 28 octobre pour s’entretenir avec les DG France et Groupe sur l’urgence à gérer la mutuelle et leur exposer les marges de négociation potentielles.
- Le directeur général France nous informe qu’il a entendu notre alerte et a confié la renégociation du contrat de la mutuelle et prévoyance au directeur financier du groupe Ausy
- Lors d’une réunion de NAO, le 16 Novembre, la DAS nous informe qu’elle n’a pas dénoncé le contrat avec AON au 31/10/22 deadline et nous donne le résultat de cette renégociation : AON a consenti à réduire sa prestation de conseil en passant de 2.5% sur les cotisations nettes à 1,75% plafonné à 100 K€ et sur sa prestation de gestionnaire des comptes passant de 6% à 5,75%, avec un forfait à 180 K€, ramenant l’augmentation des cotisations à 8% en 2023 et 8% en 2024.
- Lors de cette réunion les délégués syndicaux CFE CGC ont relevé la faiblesse des résultats puisque la DAS a refusé de dénoncer ce contrat laissant AON en position de force pour négocier. La DAS s’est satisfait de ce résultat et a précisé que des syndicats étaient allés la voir, prêts à signer la hausse des cotisations à 18% si la négociation avec AON avait échoué. Quand nous avons demandé quels syndicats, la DAS a refusé de nous répondre. Cela signifiait que les 3 autres syndicats étaient prêts à s’unir pour signer et atteindre ainsi la majorité de 50% nécessaire pour avaliser cette décision, car chacun pesaient respectivement 25%, 22% et 18%.
- Dans la même semaine, nos apprenions en catimini, car non annoncé officiellement en NAO, que les représentants du personnel seraient augmentés de 7%. Ce point a surpris les élus CFE-CGC dans sa concomitance avec le déroulé de la négociation sur la mutuelle et prévoyance. Certes un constat a été fait depuis plusieurs années de discrimination salariale de certains élus de certains syndicats
A vous de juger de qui fait quoi pour VOUS et faire le bon choix lors des prochaines élections !